jeudi 25 août 2011

Sucre






Après nos 6 heures de bus , nous arrivons finalement à Sucre. Nous avons emprunté tout le long du chemin une route sinueuse et qui descendait énormément . Nous sommes passés de 4000m à 2000 m d'altitude et la différence se fait ressentir immédiatement . Bien que nous arrvions de nuit , le temps est doux , les femmes ne portent plus leurs gros bas de laines mais laissent plutôt découvrir leur orteils avec des chaussures ouvertes .



Nous marchons un bon moment dans la ville , très animée par la course automobile qui la traverse , afin de trouver un hostel pour la nuit . Nous sommes attirés , à tort, par l'Amigo Hostel. Acceuil , peu amical et ce n'est pas un hostel mais une fourmillière de Backpackers de toutes nationalités confondues !Moi qui rêvais d'un endroit familiale et calme comme à Potosi , je suis servie !Je me retrouve dans une cellule de nône . Dégoutés de cette arrivée , un peu cahotique , nous nous réfugions à la "Taverne" , restaurant français. C'est la 1ère fois que je ne mange pas local depuis le début de mon voyage !












Dès le lendemain matin , jour de la fête des mères en France , je cours appeller ma "mamounette"!Je m'aperçois alors que la course automobile continue toute la journée . La ville entière est barrièrée , les musées et monuments fermés , aucun bus ne circule . Ce sera "city tour " à pied aujourd'hui!!






Nous déménageons dans un petit hostel très sympa , à la hauteur de ce que j'espèrais , et avec pour cuisine ... le marché central juste en face !Je peux assouvir ma grande passion pour les marchés locaux en mettant juste un pied en dehors de l'hostel ...




















Au rez de chaussée , des dizaines et dizaines d'étalages de fruits et légumes aux milles couleurs . Le fait que nous soyons plus bas en altitude nous permet d'avoir beaucoup plus de choix ... dont les fameux avocats!On y trouve également des stands de jus de fruits frais où l'on passe plus de temps à choisir dans la carte qu'à boire le jus lui-même .Il y a des montagnes de cacahuètes et autres arachides, et à la sortie toutes sortes de pains , brioches , gateaux et confitures "maison" dont les odeurs délicieuses nous titillent les narines ...Le paradis des gourmands et des amoureux des choses simples de la vie !A l'étage , une cantine géante s'organise , les menus sont variés , et nous partageons notre repas à la même table que les habitants de la ville réunis ici à l'heure du déjeuner .



Tout au long de la journée , je découvre tranquillement la ville .Elle contraste complètement avec Potosi , la colorée . Sucre , au contraire , est la ville blanche , fleurie , au climat agréable . Nous finissons l'après midi dans le parc de la ville , face aux fontaines "dansantes" et à observer discrètement les habitudes et activités dominicales des gens .












Le lendemain , nous visitons essentiellement le quartier de la Recoleta, dans les hauteurs de la ville et qui , outre son couvent typique , offre une vue panoramique de la ville très intéressante . Je me souviendrais surtout de cette journée à cause de mon entêtement .






En voulant retirer de l'argent à un distributeur , j'ai saisi trois fois le mauvais code ( étant persuadée que c'était le bon bien sûr !) et ma carte a été avalée ... Je passe du coup une bonne partie de l'après midi à résoudre ce problème , je me retrouve sans argent . Heureusement , je voyage toujours avec Sophie et Benjamin et deviennent mes grands sauveurs !




Le soir , nous organisons un apéritif dinatoire dans la chambre avec des bonnes choses du marché. J'invite Nicolas , un copain italien que j'avais rencontré un mois et demi avant dans mon hôtel de Puerto Madryn en Patagonie . Ici , sa chambre est juste au dessous de la nôtre ! j'aodore ces coincidences dans le voyage ...



Nous ne partons pas sans ma CB , que j'arrive à récupérer le lendemain , et aussi sans visiter la Casa de la Libertad , un des monuments importants de la ville et du pays . Il faut savoir que Sucre est la 1ère capitale du pays mais selon la constitution ( qui n'a pas changé ) elle l'est toujours ! La casa de la Libertad , comme son nom l'indique et l'endroit où fut signée l'indépendance du pays que l'on doit en particulier au fameux Bolivar , qui a donné son nom au pays ,et Sucre , d'où vient le nom de la ville. La Paz est devenue la capitale économique du pays lorsque , au 19ème siècle ,alors que Sucre riche des exploitations d'argent dans la région , la révolution industrielle en marche nécésite plus d'étain dont regorge La Paz . C'est ainsi que cette dernière se développe énormément au détriment de Sucre .




























Avant de partir vers le terminal des bus , nous visitons le très intéressant musée folklorique dont les expositions de masques et autres objets traditionnels des indiens de la régions nous en disent plus sur cette culture pluri-ethnique dont jouit le pays .








Dernière prises de photos , au soleil couchant depuis les toits d'une école ( certainement un ancien couvent ).



Nous quittons Sucre, un autre endroit unique qui fait de la Bolivie un patchwork original et d'une extrème variété...









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